Bilan de la 9e saison de l'Ogresse

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Voilà... on vient de finir la neuvième saison.



Nous sommes enfin reconnus par quelques institutions, du moins certains pouvoir public ont entendu parlé de nous. Dialectiquement, il y a presque deux ans, la plainte pour le bruit et l'odeur aurait pu anéantir et effacer l'histoire d'un lieu d'un simple coup de fil.

Le déclenchement immédiat de tout un processus de soutien, de réunion, de rencontre, de discussion... a fait pousser un fruit succulent pour que ce lieu vive encore.

Merci au public, aux artistes, aux mécènes, aux sympathisants, aux bénévoles, aux marraines, aux parrains et à notre équipe.

Nous avons été fidèles et nous avons cru à notre action artistique.

Pour sauver sa cité incendiée, nous avons décidé de quitter notre port et de naviguer vers d'autres lieux. Des lieux méconnus, avec des populations méconnues. Cela pourrait presque rappeler certaines « épopées » missions évangéliques. Aujourd'hui dans notre quartier, à Paris, en France, nous vivons la même histoire.

Pour la défense et le financement de la mise aux normes de mon théâtre, chaque porte, chaque bâtiment des administrations culturelles est une terre, un port, une ile méconnue. Nous ressentons à chaque approche de ces services, les mêmes syndromes de marins n'ayant pas mis pieds à terre depuis très longtemps.

Nous avons rencontré, Bertrand Delanoé, David Assouline, sénateur de Paris, Ariane Mnouchkine, George Pau Langevin, Emilie Maehara, la chef de cabinet de Fadela Amara, Claire Berger Vachon et Thierry Ayot de la DAC de Paris, Philippe Berthelot, président de l'UFISC, Maurice Auffret acousticien, Aude Raux, Journaliste, Jean Marc Reigner de la préfecture de Paris, Jean Jacques Lemêtre, musicien, les Cafés Associatifs Fédérés de Paris, Actes If.

Nous avons contacté la DAC de Paris, la DRAC d'ile de France, la Mairie de Paris, le CNV, la Fondation de France, le Conseil régional d'Ile de France, la fondation Kronenbourg, Christine Albanel, ancienne ministre de la culture et Frédéric Mitterrand son remplaçant.

Pour l'instant, nous avons obtenu de la part du Conseil régional, un emploi tremplin et 25 % du montant des travaux d'insonorisation.

Cela prouve bien que cette mobilisation n'est pas veine et que notre existence est possible.

Pour se faire la saison qui démarre est un tournant dans la vie de l'Ogresse. Elle aura bientôt dix ans, nous ne pouvons lui refuser son accession à l'autonomie.

Mutata





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L
Bravo! et merci pour ces nouvelles, Mutata.<br /> Je ne peux me retenir de dire que l'Hippocampe est bien content de participer un peu à la nouvelle saison de l'Ogresse - ainsi qu'on peut le lire ici http://www.hippocampe-associe.com/article-34736956.html<br /> Scriba, de l'Hippocampe
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